Participez à un dialogue avec Sébastien Bournac et l’équipe artistique d’Une irritation – des arbres à abattre les 6 et 12 décembre, à l’issue des représentations.
Lors d’un “dîner artistique” donné par les époux Auersberger en l’honneur d’un vieux comédien du Burgtheater, le narrateur, enfoncé dans son fauteuil à oreilles, observe une petite société viennoise d’intellectuels provinciaux dans laquelle il s’est construit dans les années 1950 et avec laquelle il a rompu 30 ans plus tôt.
Comme la plupart d’entre eux, il a assisté le jour même aux obsèques de Joana, une amie artiste en marge qui s’est suicidée. Ces retrouvailles fortuites ont forcément une saveur exécrable et épouvantable. Le narrateur a bien des comptes à régler. Pas plus que lui-même, aucun convive ne sera épargné tout au long de cette introspection impitoyable.
Dans un monde qui n’est que tromperie, il y a urgence à retrouver le sens de l’art, mais bien plus encore, le sens de la vie.
Pour sa dernière création en tant que directeur du Théâtre Sorano, Sébastien Bournac adapte à la scène Des arbres à abattre de Thomas Bernhard, roman de l’énervement et de la détestation s’il en est. Un monument de méchanceté et d’irrespect qui fit grand scandale à sa publication en 1984 en Autriche. Il invite la comédienne et musicienne Nabila Mekkid à arpenter les paysages intérieurs et les méandres de l’esprit acide et corrosif de l’écrivain autrichien, bien connu pour ses furies, ses angoisses, ses exaltations, ses nerfs à vif, sa misanthropie et son incapacité à composer avec le compromis.
Une irritation est une inflammation jouissive de la parole, un échauffement burlesque du verbe, une excitation salvatrice du style. Il s’agit dès lors de donner puissamment corps aux magnétiques ressassements de cette langue obsessionnelle, musicale, profonde, et tellement vivante. Comme un formidable appel d’air dans un monde à bout de souffle !
Participez à un dialogue avec Sébastien Bournac et l’équipe artistique d’Une irritation – des arbres à abattre les 6 et 12 décembre, à l’issue des représentations.
Une irritation – des arbres à abattre
Théâtre
Thomas Bernhard / Sébastien Bournac / Cie Tabula Rasa
Théâtre Sorano
Durée estimée 1h40
Participez à un dialogue avec Sébastien Bournac et l’équipe artistique d’Une irritation – des arbres à abattre les 6 et 12 décembre, à l’issue des représentations.
Lors d’un “dîner artistique” donné par les époux Auersberger en l’honneur d’un vieux comédien du Burgtheater, le narrateur, enfoncé dans son fauteuil à oreilles, observe une petite société viennoise d’intellectuels provinciaux dans laquelle il s’est construit dans les années 1950 et avec laquelle il a rompu 30 ans plus tôt.
Comme la plupart d’entre eux, il a assisté le jour même aux obsèques de Joana, une amie artiste en marge qui s’est suicidée. Ces retrouvailles fortuites ont forcément une saveur exécrable et épouvantable. Le narrateur a bien des comptes à régler. Pas plus que lui-même, aucun convive ne sera épargné tout au long de cette introspection impitoyable.
Dans un monde qui n’est que tromperie, il y a urgence à retrouver le sens de l’art, mais bien plus encore, le sens de la vie.
Pour sa dernière création en tant que directeur du Théâtre Sorano, Sébastien Bournac adapte à la scène Des arbres à abattre de Thomas Bernhard, roman de l’énervement et de la détestation s’il en est. Un monument de méchanceté et d’irrespect qui fit grand scandale à sa publication en 1984 en Autriche. Il invite la comédienne et musicienne Nabila Mekkid à arpenter les paysages intérieurs et les méandres de l’esprit acide et corrosif de l’écrivain autrichien, bien connu pour ses furies, ses angoisses, ses exaltations, ses nerfs à vif, sa misanthropie et son incapacité à composer avec le compromis.
Une irritation est une inflammation jouissive de la parole, un échauffement burlesque du verbe, une excitation salvatrice du style. Il s’agit dès lors de donner puissamment corps aux magnétiques ressassements de cette langue obsessionnelle, musicale, profonde, et tellement vivante. Comme un formidable appel d’air dans un monde à bout de souffle !
Participez à un dialogue avec Sébastien Bournac et l’équipe artistique d’Une irritation – des arbres à abattre les 6 et 12 décembre, à l’issue des représentations.
Texte Thomas Bernhard • Adaptation et mise en scène Sébastien Bournac • Avec Nabila Mekkid • Scénographie Jérôme Souillot • Création lumière Philippe Ferreira • Création son Loïc Célestin • Régie générale Ludovic Heime • Administration et production Allan Périé • Chargé d’administration Julien Guiard • Diffusion Sophie Roy.
Production Compagnie Tabula Rasa Coproduction Théâtre Sorano – Toulouse Avec le soutien du ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie. La compagnie Tabula Rasa est conventionnée par la Direction régionale des affaires culturelles Occitanie et par la Ville de Toulouse. La compagnie Tabula Rasa est en partenariat artistique avec le Théâtre Sorano jusqu’en décembre 2024. Le roman Des arbres à abattre est publié aux éditions Gallimard. Thomas Bernhard est représenté en France par L’Arche éditeur – agent théâtral.
© François Passerini