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En 2018, dans une librairie à Alger, l’artiste – chercheur Salim Djaferi cherche en vain le rayon sur la « Guerre d’Algérie ». Les ouvrages sur la Guerre d’Algérie se trouvent ici au rayon « Révolution algérienne ». Pas une guerre, une révolution ! Qui choisit les mots ? Pour qui ? Recouvrent-ils les mêmes faits ? De la prise de conscience de cet écart, l’acteur- performeur d’origine algérienne se lance dans une passionnante enquête sur les traces laissées par la colonisation française dans les langues, les esprits et les corps. Koulounisation met en scène à la fois un pudique dévoilement de fragments intimes, part sanglante d’une Histoire qui s’ignore encore, et un hommage à la puissance signifiante du langage théâtral.
Seul au plateau, avec une pelote de ficelle et quelques blocs de polystyrène, Salim Djaferi matérialise devant nous de façon ludique et limpide une pensée en mouvement. À la croisée du documentaire et des arts plastiques, le théâtre devient ici le lieu où des silences se brisent et où d’autres récits font enfin surface.

 

Mercredi 9, jeudi 10, vendredi 11 et samedi 12 octobre • 19h

Koulounisation

Théâtre

Salim Djaferi


ThéâtredelaCité

Durée 1h10

Spectacle présenté avec le soutien de La Biennale – Festival international des arts vivants, du ThéâtredelaCité et du Centre Culturel Alban Minville. Le spectacle sera également présenté au Centre Culturel Alban Minville, mardi 8 octobre à 20h30.

 


En 2018, dans une librairie à Alger, l’artiste – chercheur Salim Djaferi cherche en vain le rayon sur la « Guerre d’Algérie ». Les ouvrages sur la Guerre d’Algérie se trouvent ici au rayon « Révolution algérienne ». Pas une guerre, une révolution ! Qui choisit les mots ? Pour qui ? Recouvrent-ils les mêmes faits ? De la prise de conscience de cet écart, l’acteur- performeur d’origine algérienne se lance dans une passionnante enquête sur les traces laissées par la colonisation française dans les langues, les esprits et les corps. Koulounisation met en scène à la fois un pudique dévoilement de fragments intimes, part sanglante d’une Histoire qui s’ignore encore, et un hommage à la puissance signifiante du langage théâtral.
Seul au plateau, avec une pelote de ficelle et quelques blocs de polystyrène, Salim Djaferi matérialise devant nous de façon ludique et limpide une pensée en mouvement. À la croisée du documentaire et des arts plastiques, le théâtre devient ici le lieu où des silences se brisent et où d’autres récits font enfin surface.

 

Conception et interprétation Salim Djaferi • Écriture plateau Delphine De Baere • Collaborateur artistique Clément Papachristou • Regard dramaturgique Adeline Rosenstein • Aide à l’écriture Marie Alié et Nourredine Ezzaraf • Scénographie Justine Bougerol et Silvio Palomo • Création lumière et régie générale Laurie Fouvet • Développement, production, diffusion Habemus papam • Merci à Aristide Bianchi, Camille Louis, Kristof van Hoorde et Yan-Gael Amghar.

Une création de Salim Djaferi hébergée chez Habemus Papam en Coproduction avec Les Halles de Schaerbeek, Le Rideau de Bruxelles et l’Ancre – Théâtre Royal de Charleroi. Avec le soutien des bourses d’écriture Claude Étienne et de la SACD, de la Chaufferie-Acte1, de La Bellone-Maison du Spectacle (BXL/BE), du Théâtre des Doms, du Théâtre Episcène et de Zoo Théâtre. Avec l’aide de la Fédération Wallonie Bruxelles et de la Cocof.